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Selon le rapport global de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) de 2022, dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, on remarque une baisse de 70 % du nombre de victimes de traite transfrontalière détectées en 2020 par rapport à 2019 notamment une diminution de 68% du nombre de cas d’enfants victimes de traite détectés.

Tandis qu’en Europe occidentale et méridionale, il a été reporté en 2020, une augmentation de 22 % des victimes détectées par rapport à 2019, majoritairement des hommes ainsi qu’une diminution des poursuites et condamnations. Une partie des victimes détectées sont exploitées dans le cadre d’activités criminelles ou de formes mixtes de traite.

En Afrique subsaharienne, les enfants continuent de représenter la majorité des victimes de la traite détectées. Entre 2019 et 2020, le taux d’enfants victimes pour 100 000 habitants a augmenté de 43%. En comparaison à d’autres régions d’origine de la traite transfrontalière, les victimes d’Afrique sub-saharienne sont détectées dans un nombre croissant de pays, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la région d’origine.

Pour plus d’informations, notamment au niveau régional et international, nous vous invitons à découvrir le rapport global de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime.

Le profil des victimes de traite des êtres humains

Les trafiquants ciblent généralement des victimes qui sont dans une position de vulnérabilité (les étrangers, les personnes pauvres, les mineurs …) afin de mieux les exploiter. Il devient ensuite très difficile pour les victimes d’échapper à l’exploitation dont elles font l’objet. Elles peuvent être menacées de représailles ou de chantage (elles ou leurs proches), elles peuvent également être victime de violence physiques, émotionnelle ou sexuelles, leurs papiers d’identité peuvent être confisqués…

Le genre de la victime dépend de la forme de la traite. Par exemple les femmes sont largement victimes d’exploitation sexuelle alors que le taux des hommes qui en sont victimes est de 10% (Rapport global de l’ONUDC de 2022). 

Le cas des victimes de travail forcé peut également être évoqué, elles représentent 39% du total des victimes de traite en 2020 (Rapport global de l’ONUDC de 2022), dont la majeure partie est constituée d’hommes. Toutefois, les femmes et les filles représentent un tier des victimes, leur présence dépendant du type d’industrie. Elles sont en effet majoritaires dans le domaine du textile alors que les hommes sont majoritaires dans le domaine de la construction.

Pour plus d’informations, notamment au niveau régional et international, nous vous invitons à découvrir le rapport global de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime.

Le profil des trafiquants

Selon le rapport global sur la traite des personnes de 2022 de l’ONUDC, la plupart des trafiquants condamnés dans le monde sont des hommes, tandis que les femmes représentent 40 % des trafiquants en 2020. Toutefois, le genre des trafiquants condamnés diffère également selon la région. Les pays d’origine des trafiquants ont tendance à condamner davantage les femmes et filles, que les pays de destination. Cela s’expliquerait par le fait que les femmes jouent un rôle plus actif dans la phase de recrutement et du suivi.

Pour plus d’informations, notamment au niveau régional et international, nous vous invitons à découvrir le rapport global de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime.

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